Dans une époque où les ressources se raréfient, où nos placards débordent d’objets à peine utilisés et où les enjeux environnementaux nous poussent à repenser nos habitudes, une idée simple refait surface avec force : et si on partageait ?
Pas au sens symbolique du terme. Pas juste un partage d’expérience ou d’émotion. Mais du concret, du matériel, des objets du quotidien qu’on possède, qu’on utilise peu… mais que d’autres pourraient utiliser aussi. C’est là que naît le co-sharing.
Le co-sharing, c’est quoi exactement ?
Le co-sharing, ou partage d’usage, c’est le fait de mettre en commun des objets ou services qu’on n’utilise pas au quotidien, dans une logique de mutualisation. À ne pas confondre avec le co-working ou leco-living, ici il s’agit surtout de partager des biens physiques :perceuse, appareil à raclette, voiture, vélo électrique, tente de camping, bouquins, vêtements pour occasions spéciales, jeux de société…
Bref, tous ces objets qui dorment 95 % du temps dans un placard alors qu’ils pourraient servir à plusieurs personnes dans un quartier, une résidence, une entreprise ou une communauté en ligne.
Pourquoi ça explose en ce moment ?
Plusieurs raisons expliquent l’essor du co-sharing :
- Écologique : pourquoi acheter neuf alors que tout existe déjà en double, triple, quadruple… autour de nous ?
- Économique : partager, c’est aussi moins dépenser. Pas besoin d’acheter une perceuse à 100 € si tu peux l’emprunter pour 2 h.
- Social : ça crée du lien, des échanges, de la confiance. On rencontre ses voisins autrement qu’en se croisant dans l’ascenseur.
- Minimaliste : moins d’objets chez soi, plus d’espace et de clarté mentale.
Quelques exemples de co-sharing en action

- Une armoire partagée dans un immeuble : chacun y dépose les objets utiles mais peu utilisés (appareils de cuisine, jeux, outils de bricolage…).
- Une appli de prêt entre voisins : comme ShareVoisins, Partage Club ou Mutum, où tu peux emprunter un vidéoprojecteur, une tente ou une scie circulaire.
- Un garage de quartier transformé en “bibliothèque d’objets” : oui, comme une bibliothèque, mais pour tout sauf les livres !
- Dans les entreprises : mutualisation d’objets pro ou même d’abonnements, de vélos de fonction, etc.
Comment se lancer dans le co-sharing ?
Tu veux essayer ? Voici quelques pistes simples :
- Fais l’inventaire de ce que tu utilises peu. Appareil à fondue ? Caméra GoPro ? Valise XXL ?
- Propose autour de toi. Groupe WhatsApp de résidence, groupe de discussion d’entreprise, voisins… tu seras surpris du bouche-à-oreille.
- Fixe des règles simples (durée de prêt, état attendu, retour…) pour éviter les malentendus.
- Utilise les plateformes existantes : ShareVoisins, Partage Club, Mutum ou même des groupes Facebook locaux.
Le co-sharing, c’est plus qu’un modèle économique : c’est une philosophie
C’est un retour à l’essentiel, à l’intelligence collective, à la coopération plutôt qu’à la possession individuelle à tout prix. C’est repenser notre rapport aux objets, non plus comme des biens privés, mais comme des ressources collectives.
Et si l’avenir était là, tout simplement : moins posséder, plus partager ?

Je m’appelle Candice Lhomme et je suis responsable marketing digital chez SPART depuis avril 2024.
Passionnée de gymnastique artistique et de sport en général, je suis aussi une grande amatrice de couchers de soleil, de bonne cuisine et de voyages.
À travers mes articles, j’espère vous transmettre un peu de ma bonne humeur et de mes passions. Prêt(e) à découvrir des idées simples pour se sentir mieux au quotidien ?