L’inclusion. Un mot qu’on voit partout, mais qu’on comprend parfois de façon floue. Est-ce une politique d’entreprise ? Une responsabilité collective ? Un combat militant ? Oui, tout cela. Mais c’est aussi, et surtout, un état d’esprit qui se construit au quotidien. Parce qu’on peut tous et toutes, à notre échelle, poser de petits gestes qui rendent notre environnement plus accueillant, plus juste, plus humain.

Et si changer le monde commençait simplement par changer notre regard sur l’autre ? Voici des idées concrètes et simples à adopter pour construire, jour après jour, un monde plus inclusif.

1. Utiliser un langage respectueux et inclusif

Les mots ont un pouvoir immense : ils peuvent blesser, exclure, enfermer… ou bien valoriser, inclure et ouvrir. Être inclusif, c’est faire attention à son langage, et ce, dans tous les contextes : entre amis, au travail, sur les réseaux sociaux, dans les mails, etc.

  • Dire « les personnes en situation de handicap » plutôt que « les handicapés », c’est reconnaître que le handicap est une situation, pas une identité figée.
  • Utiliser l’écriture inclusive quand cela a du sens (par exemple dans des documents internes, ou des posts réseaux), c’est une façon de rendre visible tout le monde.
  • Ne pas faire de suppositions sur le genre d’une personne ou sur ses pronoms : si on a un doute, on peut simplement demander ou utiliser des formules neutres comme « cette personne ».
  • Éviter les blagues sexistes, racistes, validistes ou homophobes, même dites "pour rire" : elles contribuent à renforcer des systèmes d’exclusion.

Ces petits ajustements linguistiques montrent que l’on prend en compte les autres dans toute leur diversité. C’est un signal fort, et une vraie marque de respect.

2. Écouter sans préjugés

On a souvent des idées préconçues sans même s’en rendre compte. L’inclusion commence par la capacité à écouter l’autre, sans filtre, sans volonté de répondre tout de suite, sans jugement.

  • Écouter le vécu d’une personne migrante, d’une femme dans un milieu masculin, d’une personne trans, d’un senior en reconversion, d’un enfant autiste… c’est s’ouvrir à des réalités qu’on ne connaît pas forcément.
  • C’est aussi reconnaître qu’on ne peut pas tout comprendre, mais qu’on peut toujours apprendre.
  • L’écoute active, c’est se taire, poser des questions ouvertes, montrer de l’intérêt sincère.

Ce n’est pas si évident dans un monde où tout va vite et où chacun veut avoir raison. Mais c’est sans doute l’un des gestes les plus puissants pour construire un monde plus inclusif.

 3. Inclure dans les discussions et les décisions

Lors d’une réunion, d’un atelier, d’un dîner, d’un événement... qui parle ? Qui est entendu ? Qui décide ?

  • Donner la parole à ceux qui s’expriment peu.
  • Veiller à ce que les décisions soient prises de manière collective, ou en consultant toutes les parties concernées.
  • Ne pas couper la parole, et ne pas parler à la place de quelqu’un d’autre.

Ce sont des réflexes simples, mais qui changent profondément les dynamiques de groupe. L’inclusion, c’est aussi cela : créer un espace où chacun peut exister pleinement et contribuer.

4. Penser l’accessibilité dès le départ

Beaucoup d’exclusions viennent d’un manque d’anticipation :on oublie simplement que certaines personnes peuvent avoir besoin d’adaptations.

Quelques exemples :

  • Prévoir des sous-titres pour une vidéo.
  • Organiser un événement dans un lieu accessible en fauteuil.
  • Rendre un site web lisible pour les personnes malvoyantes.
  • Éviter les supports trop complexes pour qu’ils soient compris par tous les niveaux de lecture.

Penser l’accessibilité, ce n’est pas une contrainte : c’est une ouverture. En réalité, ce qui est pensé pour les personnes avec des besoins spécifiques bénéficie souvent à tout le monde.

 5. Valoriser les différences au lieu de les aplanir

L’inclusion, ce n’est pas « traiter tout le monde pareil ».C’est reconnaître que nous n’avons pas tous les mêmes besoins, ni les mêmes réalités, et que c’est justement cette diversité qui enrichit notre monde.

  • Ce n’est pas « je ne vois pas les couleurs de peau », mais « je reconnais les discriminations liées à la couleur de peau, et je me positionne contre ».
  • Ce n’est pas « il faut tous s’intégrer au moule », mais « chacun a sa place, même avec ses différences ».
  • Ce n’est pas « elle est forte malgré son handicap », mais « elle est forte, point. »

Valoriser les parcours singuliers, les expériences de vie hors-norme, les cultures multiples… c’est ouvrir la voie à un monde plus riche et plus juste.

 6. Refuser les petites exclusions ordinaires

C’est dans les détails que l’exclusion prend racine : une vanne douteuse, une invitation qu’on oublie de faire, un regard de travers, une remarque mal placée.

Ces micro-exclusions créent un climat d’inconfort et d’injustice. Et souvent, elles passent inaperçues. Alors :

  • On peut apprendre à les repérer.
  • On peut choisir de ne pas rire à une blague problématique.
  • On peut recadrer avec bienveillance : « Je crois que ce que tu viens de dire peut être blessant, tu veux en reparler ? »
  • On peut aussi s’excuser, quand on comprend qu’on a exclu quelqu’un sans le vouloir. L’humilité, c’est la clé.

 7. S’informer et se remettre en question

L’inclusion n’est pas un état figé, c’est un chemin. Et comme tout chemin, il demande des détours, des ajustements, des apprentissages. Lire, écouter des podcasts, suivre des comptes engagés sur les réseaux sociaux, participer à des formations, échanger avec des personnes concernées…

Mais surtout : accepter de ne pas tout savoir. Accepter de se tromper. Accepter de dire « je ne savais pas, merci de me l’avoir expliqué».

Parce qu’on ne devient pas inclusif en cochant des cases :on le devient en restant ouvert, curieux, et surtout humain.

8. Faire de la place

Être inclusif, ce n’est pas seulement « accueillir l’autre » dans un espace qui existait déjà. C’est faire de la place pour que chacun puisse y exister réellement.

  • Laisser la lumière à ceux qui sont moins visibles.
  • Partager le pouvoir, les opportunités, la reconnaissance.
  • Repenser les espaces pour qu’ils soient adaptés à toutes les formes de corps, de pensées, de cultures.

C’est un geste d’humilité. Et c’est aussi une façon très concrète de transformer le monde.

 L’inclusion, une affaire de cœur et d’habitudes

Il n’y a pas de perfection en matière d’inclusion. Il n’y a que des efforts, des prises de conscience, des pas en avant.

Les petits gestes comptent. Les mots choisis, les attitudes adoptées, l’écoute que l’on offre, l’espace que l’on crée… tout cela construit, jour après jour, une société plus équitable, plus douce, plus humaine.

Alors, non, on ne changera peut-être pas le monde entier demain matin. Mais si on commence à être plus inclusif dans nos interactions, nos choix, nos attentions, alors on change notre monde. Celui de nos proches, de nos collègues, de nos voisin(e)s.

Et c’est déjà énorme.

Et vous, quel petit geste pouvez-vous adopter dès aujourd’hui pour rendre votre environnement plus inclusif ?

Je m’appelle Candice Lhomme et je suis responsable marketing digital chez SPART depuis avril 2024.

Passionnée de gymnastique artistique et de sport en général, je suis aussi une grande amatrice de couchers de soleil, de bonne cuisine et de voyages.

À travers mes articles, j’espère vous transmettre un peu de ma bonne humeur et de mes passions. Prêt(e) à découvrir des idées simples pour se sentir mieux au quotidien ?