Apprendre sans cesse : la formule du bien-être au travail ?

Temps de lecture : 4 minutes

Hé, tu connais le « congé respiration » ?

Depuis janvier 2022, l’entreprise Orange permet à ses collaborateurs les plus anciens de s'investir et bosser ailleurs pendant trois à douze mois tout en touchant 70 % de leur salaire…

Mieux : certains salariés de Virgin, Netflix, Goldman Sachs ou Indeed, ont droit à des congés payés illimités au-delà des 5 semaines légales ! On parle aussi de side project pour mieux se ressourcer, s’évader...

Incroyable, non ?

Pour fidéliser leurs salariés, éviter le quiet quitting, nombreuses sont les entreprises qui innovent en misant sur le bien-être des salariés.

Existe-t-il une formule magique pour chasser le mal-être, combattre l’ennui et la démotivation ? Et toi, comment tu fais ?

Alors, on y a bien réfléchi et voici quelques idées et conseils pour ta quête du bonheur et du bien-être pro.

89 % des Français s’ennuient au travail !

Au travail, te sens-tu : angoissé ? Démotivé ? Inutile ou triste ?

Rassure-toi, tu n’es pas le seul : 54 % des Français considèrent le travail comme une contrainte et 45% ne vont se lever pour y aller que pour gagner des sous !

Pire : 9 employés sur 10 s’ennuiraient plus ou moins au boulot selon un sondage Elevo/Opinionway (octobre 2021)

© Elevo/OpinionWay

De quoi provoquer des dégâts sur sa santé physique et mentale…

Alors, comment remédier durablement à cette situation ?

La « culture de l’apprentissage », un remède à l’ennui ?

Dans le sondage Elevo (2021), près d’un salarié sur trois (28 %) proposait, pour éviter l’ennui, de faire des formations plus régulières. Sur notre sondage LinkedIn, vous avez classé troisième (13 %) l’apprentissage en continu ou « apprendre sans cesse », comme source de bien-être au travail.

Pour se sentir bien dans son job, il faut donc pouvoir éviter la routine, le train-train qui vous fait stagner ou douter… Apprendre un peu plus chaque jour, voilà un bon moyen de renforcer la confiance en soi, de se donner les moyens de ses ambitions pro ! Se voir grandir en compétences élimine le syndrome de l’imposteur et réveille les envies, les ambitions. Sans cela, beaucoup quittent le navire ou sombrent dans la morosité ou le quiet-quitting, la « démission silencieuse ».

L’apprentissage ou la culture de l’apprentissage en entreprise peut et doit alors devenir une ambition assumée et soutenue afin que « chaque employé s’engage à apprendre, pour lui-même, mais aussi au bénéfice de son équipe et de l’entreprise dans son ensemble ».

Car s’il existe de nombreuses possibilités de formations professionnelles, gratuites ou non, que l’on peut effectuer sur son temps de travail, il ne s’agit pas seulement de se former à des méthodes et des outils spécifiques qui peuvent vite devenir obsolètes.

Dans un monde où tout change sans cesse, il faut apprendre à s’adapter au contexte, apprendre à apprendre !

Il faut donc aussi favoriser une culture d’apprentissage encourageant à s’adapter et reconnaissant le droit à l’erreur. Car se tromper permet d’apprendre. Il faut alors en tirer des leçons et non en désigner des coupables.

Sinon, l’entreprise risque vite de voir ses collaborateurs s’éteindre à petit feu et déclarer des syndromes d’épuisement professionnel comme…

https://www.fnem-fo.org/fiche-pratique/fiche-pratique-le-brown-out/

Les 3 formes d’épuisements au travail

Alors, tu connais sans doute le Burn-out, ce syndrome d’épuisement professionnel qui atteint certains salariés.

C’est le trop-plein : trop de travail, trop d’heures, trop de pression, trop de responsabilités… etc. C’est la « surchauffe » qui mène à une fatigue intense !

On devient alors incapables d’effectuer quoi que ce soit puis petit à petit on entre en dépression. Ce phénomène est désormais bien (re)connu.

Mais connaissez-vous le bore-out et le brown-out ?

Le bore-out ou le jumeau maléfique du burn-out

Moins connu, il est l'inverse du burn-out. Ici, l’expression « s’ennuyer à mourir » gagne ses lettres de noblesse. Hélas !

Si vous avez le sentiment d’être sous-utilisé, de manquer de travail ou si vous vous sentez démotivé et inutile, alors vous êtes peut-être victime du bore-out.

Pire : Vous comptez les heures passées au boulot et ça vous angoisse ; vous attriste ?

C’est à prendre au sérieux :  là encore, c’est le risque de dépression qui guette avec ses symptômes.

Le Brown out : en quête de sens

Vous avez « deux de tension » ? Désabusé ou cynique, vous broyez du noir ? Marre d’avoir un « bullshit job » ? Élémentaire, mon cher Watson, le Brown-out vous concerne !

Ici, on s’interroge sur le sens même de son travail. Plus que de l’ennui, il s’agit bien d’une véritable crise de vocation !

De quoi se retrouver vite dans une certaine apathie et entraîner arrêts maladie et absences répétées… Puis l’isolement ou la démission surviennent en fin de course.  

Si l’on veut éviter ces drames, il faut donc empêcher l’apparition de ces formes de maladies professionnelles. Et vous l’avez compris, dans cette situation : « mieux vaut prévenir que guérir » !

--

Voilà, tu connais maintenant ce qu’il te faut absolument éviter !  À toi de t’emparer de cette première idée pour favoriser le bien-être de chacun au travail. De quoi débattre entre vous ou avec son manager au boulot !

Le sujet : créer une véritable culture de l’apprentissage au sein de l’entreprise au profit de tous. Sortez une feuille, vous avez 4 h !

Bien sûr, il existe bien d’autres possibilités pour instaurer un climat de bien-être et ce sera justement le sujet de nos prochains articles

En attendant, cette culture de l’apprentissage est un premier pas vers une équipe plus confiante et soudée dans un contexte économique et professionnel parfois incertain. …

N’hésite pas à nous donner tes idées, tes remarques et merci de nous suivre.

Pour aller plus loin :

👉 https://www.youtube.com/watch?v=lq8fpSnVRCc

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