7ème continent : cette mer de plastique qui menace la planète

Je ne sais pas vous, mais moi, quand j’entends “continent”, je pense à l’Europe, l’Amérique… pas à un amas de plastique qui flotte au milieu de l’océan. Et pourtant.
Le "septième continent" existe. Il n’est pas sur les cartes, mais bien là, au beau milieu du Pacifique. Ce n’est pas un mythe : c’est une catastrophe écologique. Une urgence environnementale trop souvent ignorée du grand public.
Un continent... en plastique
Le plastique est partout : dans nos cuisines, nos salles de bains, nos sacs. Mais il a aussi envahi les océans. Si pratique au quotidien, il met pourtant des centaines d’années à se dégrader dans la nature.
Dans une zone reculée du Pacifique Nord, les courants marins créent un gigantesque tourbillon. C’est là que les déchets s'accumulent, formant une zone de 1,6 million de km² (National Geographic). On parle ici d’un amas flottant composé à 99 % de plastique.
C’est trois fois la taille de la France. Rien que ça. Et le pire, c’est que cette plaque de déchets continue de s’agrandir chaque année.
Quelques chiffres qui font froid dans le dos :

- Environ 80 000 tonnes de plastique y flottent
- 1,8 milliards de morceaux de plastique
- 750 000 débris par kilomètre carré
- 50% proviennent de l'industrie de la pêche (matériel de pêche abandonné)
Sources : TV5Monde et National Geographic
Un piège mortel pour la vie marine
Ce plastique, on le retrouve dans l’estomac de tortues, d’oiseaux, de dauphins. Illes étouffe, les empoisonne ou leur bloque le système digestif. Les microplastiques, eux, pénètrent la chaîne alimentaire marine à tous les niveaux.
Les filets abandonnés sont de vrais pièges sous-marins. Ils continuent de capturer les animaux même longtemps après avoir été jetés. Ce phénomène porte même un nom : la pêche fantôme.
Plus de 267 espèces marines sont touchées par cette pollution
Dans le monde, 267 espèces marines sont affectées par l’ingestion de déchets plastiques (5ème Conférence internationale sur les déchets marins) :
· 86 % des tortues marines
· 44 % des oiseaux de mer
· 43 % des mammifères marins
C’est colossal ! Ces chiffres ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Des espèces entières pourraient être menacées d’extinction si cette pollution se poursuit.
Etsi les poissons mangent du plastique, devinez quoi ? Ce plastique pourrait bien finir dans notre assiette... Oui, cela signifie que nous ingérons indirectement du plastique. Des études ont déjà retrouvé des microplastiques dans notre eau potable, notre sel et même notre sang (études menées par le CNRS et par la revue Scientific Reports).
Mais d’où vient tout ce plastique ?
Bonne question. La réponse est simple (et un peu déprimante) : de nous.
- 80 % des déchets plastiques viennent de la terre ferme (Ministère)
- Ils voyagent par les fleuves jusqu’à la mer
- Le recyclage est souvent mal géré
- La production de plastique ne cesse d’augmenter
Et cela ne concerne pas seulement les pays les plus industrialisés : dans de nombreuses régions du monde, les infrastructures de gestion des déchets sont inexistantes ou saturées. Bref, c’est tout un système à revoir, depuis notre manière de consommer jusqu’à nos politiques publiques.
Des solutions, il y en a !
Heureusement, des initiatives existent. Des organisations comme Ocean Cleanup développent des technologies pour nettoyer les océans. Leurs systèmes sont capables de collecter les déchets flottants à grande échelle.
Certains pays interdisent les plastiques à usage unique. D’autres investissent dans le recyclage ou développent des matériaux biodégradables.
Mais le vrai pouvoir, c’est nous qui l’avons :

- Réduire notre consommation de plastique
- Privilégier les objets durables
- Trier nos déchets
- Soutenir les projets engagés
Changer nos habitudes au quotidien est un acte puissant. Chaque petit geste compte. Même refuser une paille en plastique peut faire la différence. Choisir un tote bag au lieu d’un sac jetable, une gourde plutôt qu’une bouteille, c’est aussi agir.
En résumé
Le septième continent est bien réel. Invisible pour beaucoup, mais destructeur pour notre planète. Il est temps d’agir ensemble, pour les océans, pour les animaux marins, et pour nous. Car protéger les mers, c’est aussi protéger notre avenir. Alors, à quand votre premier pas vers un monde sans plastique ?
Etsi ensemble, avec SPART, on devenait acteurs du changement ?

Je m’appelle Candice Lhomme et je suis responsable marketing digital chez SPART depuis avril 2024.
Passionnée de gymnastique artistique et de sport en général, je suis aussi une grande amatrice de couchers de soleil, de bonne cuisine et de voyages.
À travers mes articles, j’espère vous transmettre un peu de ma bonne humeur et de mes passions. Prêt(e) à découvrir des idées simples pour se sentir mieux au quotidien ?

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